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Ma vie, ma souffrance

19 décembre 2008

article premier

Voilà, nous y sommes.

Je ne sais pas si j'aurais le courage, si les mots seront là, plus courageux que moi, pour exprimer l'inexprimable.

J'ai 28 ans depuis peu de temps. J'ai deux enfants, ils vivent avec moi la majeure partie du temps. Je suis donc une "maman solo". Ce n'est pas ça mon souci, ni même la thématique d'ici. Ce qu'il y a, c'est que ces enfants, que j'adore par ailleurs, sont issus d'une relation complètement pourrie.

Je me demande comment cela est possible, comment j'ai pu vivre cela . . . Une autre me le raconterait, j'en resterais sceptique, comme le sont les gens avec moi. Ils sont pourtant rares, ceux, dans ma vraie vie, à qui j'ai raconté "l'histoire". A chaque fois que je l'évoque, je tremble ; ce soir n'échappe pas à la règle. Pourtant, cela fait plusieurs années que cet homme avec qui je vivais a quitté le "domicile familial", mais j'ai toujours peur, même si j'ai déménagé depuis. C'est insoutenable, c'est aussi pour ça que je fais ce blog, j'ai besoin d'une béquille.

J'ai déjà écrit à ce sujet, j'en ai des pages à la maison, j'ai même publié un peu de mon témoignage sur un site d'une association spécialisée. Je vais peut-être poursuivre, dans un premier temps, en retranscrivant ici ce que j'ai déjà rédigé. . . je ne sais pas.

Récemment, j'ai aimé (j'aime toujours), c'est l'ironie de l'histoire, le jeune homme (qui ne l'est plus tant ! . . .) que j'avais quitté pour rejoindre cet être abject qui m'a fait deux enfants. C'était une décennie auparavant, un autre temps, et pourtant ! Pourtant, dès l'instant où mes yeux ont pu se poser à nouveau sur lui, et même avant quand je pouvais lire ses mots sur mon écran, dès lors, mes sentiments sont revenus au galop. Ce que je peux m'en vouloir d'avoir fait ça, de l'avoir laissé sans explication, mais j'étais jeune et, comme toute faute devrait être payée, j'ai tellement souffert ensuite -car il n'a jamais essayé de me rattrapper, il a juste pleuré- j'ai payé le mal que j'ai pu lui faire en vivant avec l'autre. Maintenant la balance penche nettement en ma faveur ! Mais voilà, il m'a quitté, il ne m'aime pas. Au moins, j'aurais essayé. Et, une question me vient : existe-t-elle, cette balance, qui équilibrerait nos joies et nos souffrances, nos exactions et nos peines ? Dans ce cas, j'aurais un plateau à combler, de toute urgence . . .

Bonne nuit

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Ma vie, ma souffrance
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